L’appel de la rue

Les yeux sont lourds les doigts sont gourds
Tu t’es serré contre moi
Sur la grille du métro le velours
D’une chaleur sans émoi

Affamé d’ivresse au fond de la détresse
Assoiffé de regards qui se tournent et se pressent
Des sanglots dans le corps
Et des poux sur le coeur

Ami ou ennemi là n’est plus la question
Tu m’as tendu la main je t’ai tendu la pièce
Je viendrai te rejoindre
J’arrive l’hiver se pointe

Eve de Laudec
septembre 2009

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1 commentaires sur “L’appel de la rue

  1. admin says:

    16.07.2012 22:27 belloup27ps (phil le nox)
    Mur mur lointain citadin L’appel de la forêt – jack london me correspond mieux…

    Répondre

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